samedi 19 mai 2007

Rendez-vous sur mon site de campagne

La campagne pour les élections législatives s'ouvre. Venez sur mon site internet http://www.fertendjendoubi.fr pour vous tenir informer des actions menées, de mon programme et faire porter votre voix

Ferten Djendoubi
Votre candidate

lundi 2 avril 2007

Le sens de mon engagement


« Mon engagement est simple en soi. Je souhaite le bonheur et la quiétude de toutes et tous, que ce soit en France, en Europe et dans le Monde.
Le bonheur est lui-même simple à définir : un toit, de quoi se nourrir, un emploi, des enfants épanouis et assurés d’avoir un avenir, la santé et de quoi avoir une vie sociale enrichissante (culture, sports…).
Cette « candide » définition du bonheur est à mon sens universellement partagée ; le tout, maintenant, est de définir les modalités pour que tous et toutes y parviennent.
Bien-sûr, tous les pays n’ont pas les mêmes richesses, bien-sûr tous les citoyens n’ont pas les mêmes revenus, n’appartiennent pas à un seul niveau de classe sociale et n’ont pas le même parcours de vie. Ne dit-on pas « il faut de tout pour faire un Monde » ?
Pourtant, malgré et au-delà de ces différences de parcours de vie, nous devrions tous pouvoir accéder au bonheur. Nul ne devrait en être exclu !
Nous, en France , devrions être assurés d’avoir le minimum vital puisque la France occupe le 5ème rang des Puissances mondiales.
Parce que je suis convaincue de l’exigence d’une meilleure répartition des richesses et des efforts à consentir pour la construction de notre société,
Parce que je suis persuadée que seule la combinaison de la solidarité et de la responsabilisation de tous et toutes équilibrera les rapports sociaux ,
Parce que je suis certaine que le « vivre ensemble » dans le respect de tous est possible,
Je suis socialiste.

Je suis socialiste parce que je veux que tous les citoyens aient un emploi et qu’ils soient respectés et rémunérés justement.
Je suis socialiste parce que je veux soutenir les entreprises qui prennent en compte l’aspect humain en respectant le Droit du travail, en réinvestissant dans l’activité pour créer de nouveaux emplois.
Je suis socialiste parce que je veux donner une chance, un avenir aux Jeunes sans exclure les Seniors, parce que tout citoyen doit trouver sa place.
Je suis socialiste parce que je n’oublie pas que notre solidarité doit également se porter vers les populations défavorisées tant à l’intérieur qu’à l’extérieur de nos frontières.
Je suis socialiste parce que je sais l’atout que peuvent représenter des relations internationales saines, malgré la complexité du monde actuel , et que je souhaite voir émerger des projets de co-développement durables établis en collaboration avec les populations directement concernées et non par des personnes méconnaissant la dureté de leur quotidien.
Pour assurer notre quiétude, nous devons intervenir avec pertinence dans les relations internationales pour les pacifier, défendre les Droits Fondamentaux lorsqu’ils sont mis en danger ou bafoués, et multiplier les partenariats avec les nouveaux Etats émergents.
Je suis socialiste et écologiste : nous pouvons encore inverser la détérioration de notre patrimoine naturel, pour cela il nous faudra rapidement changer nos pratiques et investir dans la recherche de nouveaux matériaux inoffensifs pour notre Planète.
Nous avons les moyens d’être tous heureux et en paix, à nous de le faire ! Maintenant !

Présidentielle. Projets au quotidien : l'emploi des seniors

«Passé 50 ans, les gens sont marginalisés»

Malgré des mesures incitatives, le travail des plus âgés ne décolle pas. Danièle Karniewicz, syndicaliste, explique pourquoi.

Par François WENZ-DUMAS
LIBERATION : lundi 2 avril 2007


Danièle Karniewicz préside la Caisse nationale d'assurance vieillesse (Cnav), où elle siège au titre de la Confédération générale de l'encadrement et des cadres (CFE-CGC).

François Fillon, avec la réforme des retraites de 2003, a voulu faire de l'emploi des seniors une priorité. L'effet des mesures incitatives commence-t-il à se faire sentir?
Non. En tout cas, il est pour l'instant très limité. Il est vrai que ces mesures commencent tout juste à être connues. C'est le cas de la retraite progressive. Peu de gens savent que les salariés qui ont, par exemple, 150 trimestres de cotisation peuvent à 60 ans demander une liquidation d'une partie de leur retraite tout en continuant à travailler à temps partiel, ce qui leur permet de continuer à cotiser jusqu'à ce qu'ils aient les 160 trimestres leur permettant de bénéficier d'une pension à taux plein.
Cette possibilité n'est ouverte que depuis le 1er juillet 2006. Elle reste encore peu connue. Autre mesure incitative: la surcote, qui permet aux salariés qui ont atteint les 160 trimestres d'améliorer de 3% ou 4% par an le montant de leur retraite s'ils continuent à travailler après 60 ans. Il y a enfin le cumul emploi-retraites aujourd'hui largement ouvert, même s'il touche surtout les polypensionnés, ceux qui ont cotisé à différentes caisses et qui compensent souvent la faiblesse de leur retraite en continuant à travailler. Ces nouveaux dispositifs restent encore peu connus, ce qui explique par exemple qu'en trois ans, il y ait eut seulement 64 119 personnes qui aient demandé à bénéficier de la surcote pour prolongation de carrière.
Pourquoi les mentalités changent-elles aussi lentement?
Passé 50 ans, les gens sont marginalisés dans les entreprises. Les employeurs ne font rien pour les garder, et il faut bien reconnaître que les syndicalistes que nous sommes continuent à préférer négocier le départ anticipé des salariés les plus âgés plutôt que des licenciements. Le plus grave est que les salariés eux-mêmes n'ont qu'une envie: quitter l'entreprise. Nous avons mené une étude à la Cnav auprès de gens proches de la retraite, pour tester des mesures qui les inciteraient à rester: bonifications, aménagement d'horaires, même une augmentation de 25% de leur salaire. Résultat: cela ne change rien. Les gens partent en retraite dès qu'ils peuvent quitter l'entreprise.
Comment s'explique ce choix de partir le plus vite possible à la retraite?
On a créé un climat d'inquiétude autour de la retraite. Les gens craignent qu'en 2008, ou en 2012, les conditions de départ soient encore aggravées. Les banques et les assureurs privés jouent sur le registre de la peur pour les forcer à acheter des produits d'épargne. Quant aux politiques, ils rivalisent d'irresponsabilité. Entre ceux qui défendent la retraite par capitalisation et ceux qui veulent revenir à 37 ans et demi de cotisation, c'est à celui qui poussera le plus les gens à partir en retraite au plus vite. Résultat: ceux qui décident de prolonger leur activité professionnelle ne le font pas par choix mais par nécessité. Les femmes par exemple, parce qu'elles ont des carrières souvent incomplètes. Une femme sur deux n'a que le minimum contributif au moment de la liquidation de sa pension. Sans oublier les couples séparés au moment du départ en retraite, ou des gens remariés qui ont encore des enfants d'âge scolaire, ce qui les pousse à prolonger leur activité. On aura vraiment réussi à encourager le travail des seniors quand ils se sentiront à leur place dans l'entreprise et qu'ils prolongeront leur carrière par choix, et non par nécessité.

Des stages de citoyenneté pour rappeler les "valeurs républicaines de tolérance"



LE MONDE 31.03.07 14h01 • Mis à jour le 31.03.07 14h01
Cela débute par un jeu. Dix hommes et une femme condamnés par la justice effectuent un stage de citoyenneté à Bobigny (Seine-Saint-Denis). De la baie vitrée d'une salle prêtée par le conseil général du département, ils voient la surface tentaculaire du tribunal de Bobigny, qui vient de leur trouver un nouveau "collègue" : l'animateur de télévision Jean-Luc Delarue condamné, lui aussi, à un stage de citoyenneté.
Créée en 2004, cette sanction pénale qui ne peut excéder un mois doit rappeler au condamné les "valeurs républicaines de tolérance et de respect de la dignité de la personne humaine et lui faire prendre conscience de sa responsabilité pénale et civile ainsi que des devoirs qu'implique la vie en société". La session de trois jours organisée à Bobigny est prise en charge par le service pénitentiaire d'insertion et de probation (SPIP). Les "stagiaires" ont de 19 à 56 ans. Certains ont connu la prison, d'autres collectionnent les gardes à vue, d'autres encore n'avaient guère eu affaire à la justice, jusqu'à présent.
Ils se mêlent à une juge d'application des peines, aux organisateurs du stage, et aux membres du SPIP qui les prennent en charge. Le jeu s'appelle la bombe. Chaque stagiaire choisit deux participants : le premier est la bombe, le deuxième la cible. Leur mission consiste à s'interposer entre les deux. Bernard, 26 ans (les prénoms ont été changés) a décidé de protéger Sania, la juge est choisie comme bombe. Il réussit sa mission. "Dans la vie, ce ne serait pas possible."
Autre jeu : un espace symbolique composé d'une table et de six chaises. L'une est posée sur la table, deux sont installées devant, deux derrière et la dernière au fond de la salle, dans un coin. Les participants doivent rejoindre la place qu'ils pensent occuper, celles qu'ils veulent atteindre, l'endroit où ils ne veulent surtout pas être. Personne ne se hisse sur la chaise placée sur la table. "Là, c'est les gens qui sont riches, les juges et tout et tout", explique Boubacar, 19 ans. Mais la place qu'ils ne veulent surtout pas, c'est celle du fond : l'exclusion.
L'objectif de ces stages de citoyenneté est de les faire rentrer dans le cercle, de se confronter aux institutions, de réfléchir aux actes qu'ils ont commis. Avec l'association Théâtre en mouvement, ils rejouent la scène qui les a conduits ici, en se mettant à la place de la personne qu'ils ont agressée. Mais il leur est difficile de remettre en question la violence. "Dans les quartiers, les situations sont tellement chaudes, vaut mieux frapper le premier", affirme Robert, 36 ans. "Faut toujours frapper le premier", insiste Boubacar.
Eduardo Valenzuela, le sociologue qui anime ces stages dans le cadre de son association Dialogues citoyens, intervient pour remettre les pendules à l'heure. "Il s'agit de faits graves. Les condamnations restent dans le casier judiciaire. C'est le cas des stages de citoyenneté. Quand les juges voient qu'ils en ont suivi un, la deuxième fois, ils sont moins cléments."
Le lieutenant P. ne cache pas qu'il est policier : cheveux en brosse, uniforme, revolver à la hanche. Il a trente ans d'expérience, le dialogue est tendu. "Pourquoi y a-t-il de plus en plus de violences policières et d'interpellations musclées ?", attaque l'un des stagiaires, Robert. "Le comportement des gens a changé, répond le policier. Je veux vous interpeller mais vous ne voulez pas vous laisser faire. On se bat. J'essaie de vous sécher, mais je ne dois pas vous blesser. C'est pour ça que quatre ou cinq policiers interviennent. Mais le passant qui voit ça, il dit que des policiers tabassent des jeunes et prennent fait et cause pour celui qui a transigé avec la loi. Si vous estimez qu'une intervention s'est mal passée, vous pouvez porter plainte." "On ne sait pas qu'on peut porter plainte", rétorque Ahmed, 26 ans. "Il y a de plus en plus de plaintes à l'inspection générale des services. Et quand le policier est interrogé, il est du mauvais côté de la machine à écrire", répond le policier.
Les stagiaires critiquent les "Rambos avec leur flashballs," que les policiers utilisent comme des "jouets". Le lieutenant explique que ces armes sont nécessaires quand il faut intervenir face à des bandes. "Il y a quinze ans, intervient Robert, il y avait plus de dialogue avec les policiers. C'est vrai que la délinquance a augmenté. Mais pourquoi, dans le 93, on a les jeunes profs et les jeunes policiers sans expérience ?"
Les onze stagiaires sont restés trois jours enfermés à parler, à écouter, à s'écouter, ce qui ne fait pas nécessairement partie de leurs habitudes. Certains n'ont pas beaucoup parlé, mais tous étaient attentifs, conscients de ce qu'ils avaient fait. D'autres ont crié jusqu'au bout leur révolte devant une "justice à deux vitesses", même s'ils découvrent, étonnés, que les juges et les policiers sont des gens comme tout le monde. "Ma copine m'a dit que je n'arrêtais pas de parler du stage, le soir, remarque Bernard. Ça m'a fait beaucoup réfléchir."

Alain Salles
Article paru dans l'édition du 01.04.07

dimanche 25 mars 2007

Intervention de Ferten Djendoubi lors de la journée internationale des femmes


Ségolène Royal a dit qu’il fallait que les femmes se remettent debout ; alors je me mets debout ! Je veux d’abord remercier Eugène CASELLI, notre 1er Fédéral, pour avoir soutenu et permis à trois jeunes femmes de se présenter aux élections législatives.
L’année dernière, lors de l’exposition le « Temps des Femmes Socialistes » que j’avais mis en place en tant que Secrétaire Fédérale Droits des Femmes avec des camarades femmes et hommes, nous rêvions d’une femme Présidente de la République et aujourd’hui on va l’avoir. J’ai envie de vous dire, à vous et à tous ceux qui doutent concernant nos candidatures, n’ayez pas peur pour nous, car nous, nous n’avons pas peur !
Nous, les Socialistes, nous devons occuper tout le territoire des Bouches-du-Rhône et de Marseille, et il n’y aura plus de territoire occupé uniquement par Et de deux, pourquoi avons-nous choisi Ségolène Royal ? Parce qu’elle est efficace, elle est sur le terrain, et un euro dépensé est un euro utilisé … utilement ! Je voulais vous dire que je suis fière d’être féministe ; qu’être féministe ça veut dire vouloir l’égalité entre les hommes et les femmes, et être féministe c’est aussi aller dans l’autre sens : quand un homme est discriminé, car il y en a aussi, il faut être à leur côté, car eux aussi dans certains métiers, ils sont dénigrés. Par exemple, j’ai entendu un témoignage d’un homme « sage-femme » lors de mon travail au CIDF (ndlr : Centre d’Information Droits des Femmes) où je suis juriste. Et c’était dur pour lui…au début.
Je voulais aussi insister en tant que juriste pour dire que la loi votée l’année passée à l’assemblée nationale, le 4 avril 2006 (ndlr : violences conjugales, éviction du conjoint violent), ne s’applique pas ! car quand une femme se fait battre et appelle la police, on lui répond : « il a signé le bail… on ne peut pas l’expulser de son logement» et donc Ségolène Royal a raison quand elle dit qu’il faut une loi cadre avec tous les volets : le volet pénal, le volet civil , le volet social et la prise en charge des enfants. Car, dans cette violence conjugale, il ne faut pas oublier les enfants qui, en assistant aux violences infligées par un parent à l’autre, sont aussi des victimes. En grandissant, ces enfants risquent de reproduire sur leur conjoint la même forme de violence ou d’intérioriser cette violence et cette domination et de la subir à leur tour.
Je vous ai dit que j’étais juriste, je suis précisément juriste en droit international. J’ai à connaître du Droit de la Famille mais aussi du Droit des Etrangers (réglementation en matière d’immigration). Ségolène Royal, elle, a compris qu’il ne faut pas avoir peur des étrangers. Etre socialiste c’est être solidaire mais c’est aussi rester réaliste en régulant l’immigration sans ouvrir les frontières. Car, je vous le demande : qui a envie de partir de chez lui ? D’être déraciné ? Qui a envie d’abandonner épouse, enfants, père et mère pour s’exiler ? Il faut permettre aux étrangers d’améliorer leur sort tout en restant chez eux. Ségolène a raison quand elle parle d’immigration partagée et de co-développement avec l’Afrique.
Je veux citer la proposition 96 de son Pacte Présidentiel :
Elle a raison de vouloir que les subventions aillent directement aux premiers concernés, aux personnes que l’on souhaite directement aider à créer et développer une activité. Elle avait notamment évoqué un système de micro-crédit en direction des femmes africaines.
Et quand elle dit cela, elle démontre son féminisme et sa connaissance du terrain : elle sait que ce sont les femmes qui gèrent au quotidien toutes les tâches domestiques mais aussi économiques. Dans bien des pays, ce sont elles qui travaillent aux champs et vont chercher l’eau ; et c’est assez parlant pour ceux qui connaissent la situation en Afrique…
Et c’est ça être socialiste ; c’est être concret. Alors je vous le dis : On va gagner ! Ne craignez rien.
Je voulais terminer en saluant ici les hommes féministes car être féministe ça ne veut pas dire être contre les hommes, ni prôner l’hégémonie des femmes, au contraire ; être féministe, ça veut juste dire vouloir l’égalité entre les hommes et les femmes.

Ségolène, une Présidente pour l'avenir



Il y a encore beaucoup de travail à accomplir pour que l'égalité réelle soit acquise entre les hommes et les femmes.

mardi 13 mars 2007

La gauche marseillaise dans la campagne




Les députés socialistes Sylvie Andrieux et Christophe Masse font le bilan de la mandature 2002-2007. Dans le même temps, Annick Boët annonce son départ du PCF.
Les deux députés socialistes des Bouches-du-Rhône*, Sylvie Andrieux et Christophe Masse, tous deux élus à Marseille, ont dressé hier le bilan des « combats des parlementaires socialistes » durant les 5 ans de mandature. Un exercice décliné dans l’ensemble des fédérations du PS.Parce que l’issue des élections législatives (10 et 17 juin) est conditionnée par le résultat de la présidentielle (22 avril, 6 mai), les députés ont essentiellement porté le fer sur le candidat de l’UMP, Nicolas Sarkozy, qualifié de candidat « de la continuité, en pire ».
« Cet homme-là est en train de nous mener en bateau, de manière mensongère, depuis 5 ans. Il est l’homme de tous les pouvoirs depuis 2002. En matière de renouvellement et de rupture on fait mieux », a lancé Sylvie Andrieux, rappelant notamment le piètre bilan économique et sur le plan de la sécurité de celui qui fut ministre de l’Économie et de l’Intérieur des gouvernements de droite.Eugène Caselli, premier secrétaire du PS 13, souligne qu’« en faisant barrage à des lois dangereuses, dont la plus emblématique était le contrat nouvelle embauche, les parlementaires socialistes ont dessiné la France qui se relève ». Et posé les jalons de l’actuel « Pacte présidentiel » de Ségolène Royal. « Même dans une démocratie où l’opposition a du mal à se faire entendre, nous avons obtenu des résultats, grâce aussi au soutien de la rue, des syndicats », a commenté Christophe Masse.« Bayrou/Sarkozy c’est bonnet blanc et blanc bonnet »Démasquer le vrai visage de Nicolas Sarkozy tout en popularisant les propositions de Ségolène Royal : telle est la mission des candidats socialistes aux législatives. « Lorsque l’on demande aux gens s’ils vivent mieux qu’avant 2002, la réponse est claire : c’est non. Quel que soit leur niveau social, ils subissent la politique du triumvirat Chirac-Villepin-Sarkozy. Une fois ce constat posé, on propose ensuite des choses fortes sur le logement, le pouvoir d’achat qui sont les principales préoccupations des Français », note Sylvie Andrieux. La jeune candidate de la 6e circonscription de Marseille, Ferten Djendoubi, confirme : « A Air Bel et La Cayolle, les habitants ne veulent surtout pas de Sarkozy comme président. Ils veulent connaître le contenu social de notre programme. »Quant à la percée dans les sondages du candidat de l’UDF, François Bayrou, Eugène Caselli estime qu’à « chaque fois, la droite essaie de faire croire qu’il existe deux droites et chaque fois, le candidat de la deuxième droite appelle à voter pour le candidat de la première. Je ne pense pas que les Français veulent jouer le même scénario qu’en 1969 où Poher était face à Pompidou. Bayrou et Sarkozy, c’est blanc bonnet et bonnet blanc ». Un terme passé à la postérité et dont fut affublé l’attelage Poher/Pompidou par le candidat communiste de l’époque, Jacques Duclos.
FRANÇOISE VERNA